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La magie de l’ostéopathie à fait son effet sur cette vilaine douleur au talon.

 

ultra trail Mont Blanc K.Jornet

" Cette douleur au talon droit s’étant installée depuis environ deux mois, je me suis enfin décidé à consulter mon ostéopathe préféré et là, depuis, je dois dire que c’est que du bonheur.

Après un examen posturologique de la tête au pieds habituel, il se mit à travailler, d’abord sur le talon, notamment sur le muscle puis sur l’aponévrose. Son travail se poursuit sur les membres inferieurs, puisque très sollicités en course, puis sur le bassin, le dos, pour finir sur la nuque.

 En fin de séance, il est un peu péssimiste car il ne sait pas trop si la douleur provient du muscle sous le talon ou de l’aponévrose. Toujours est-il que les chevilles et le bassin sont rééquilibrés. Il me conseille comme à chaque fois deux jours de repos sportif et me dit de voir dans deux semaines comment la douleur a évoluée. Il envisagera soit une nouvelle séance, soit un bilan podologique chez un podologue.

Mais la magie de l’ostéopathie a une nouvelle fois porté ses fruits. Le lendemain, déjà plus de douleur à la marche pendant mon boulot. La douleur disparait peu à peu le matin au reveil et d’ailleurs, ce matin, trois jours après la séance, aucune douleur à la marche, au rêveil, alors que le mal était essentiellement présent pendant cette période.

Un vrai bonheur de pouvoir se lever et marcher sans douleur. Le travail de l’ostéopathe est une fois de plus merveilleux. La mécanique c’est remis en marche sans avoir recours aux anti-inflammatoires !

 

Je me suis tâté ce matin pour aller courir un peu, histoire de voir la récation du pied à l’effort, mais la sagesse l’emportant, je préfère attendre ce week end pour voir. Je ne voudrais en aucun cas altérer ce travail fabuleux." 

Souvent le problème n'est pas là où il s'exprime...

 

Damien CATOIRE

 

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Published by Catoire Damien - dans running sport clusaz contracture douleur talon mollet
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C’est très impressionnant : les fibroblastes se regroupent, se séparent et bougent, un peu à la manière d’un banc de poissons. C’est comme un gel aqueux qui transmet l’information à l’ensemble de l’organisme. Tout semble se dérouler… comme dans la nature : jusqu’à six millions de cellules sont impactées. Le travail de l’ostéopathe consiste ainsi à équilibrer les points de tension et de compression dans le tissu conjonctif, pour rétablir un équilibre systémique.

 

COMMENT L’EXPLIQUEZ-VOUS ?

 

Nous pensons que cette organisation correspond au principe de tenségrité. Il suffit de placer des points de tensions et de compression pour que l’ensemble tienne de façon harmonieuse. Notre film le démontre, bien que les milieux médicaux et scientifiques aient beaucoup de difficultés à l’admettre. On nous objecte que cette conclusion n’est pas basée sur des preuves, des statistiques, ou même qu’il est facile de truquer des images ! Je pense qu’il faudrait pourtant prendre en compte le formidable essor de l’ostéopathie dans nos sociétés. Les patients apprécient cette approche positive, sans médicament et, pour ainsi dire, écologique. C’est une démarche durable, qui permettrait d’ailleurs de faire des économies importantes en termes de santé publique.

 

http://www.youtube.com/watch?v=Lee4_wQnQN8

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Rappel anatomique et biomécanique

Le muscle tenseur du fascia lata est un muscle de la ceinture pelvienne qui unit le membre inférieur au tronc. Il s’agit d’un petit muscle, il se rapproche des muscles fessiers d’autant que la fonction est commune. Cette action est principalement l’abduction de la cuisse (entrainer le membre inférieur en dehors) et accessoirement la flexion de la  hanche (entrainer la cuisse sur le tronc).

Les muscles grand fessier et tenseur du fascia lata forment un ensemble qui se nomme le deltoïde fessier. Le grand fessier et le tenseur du fascia lata s’unissent tous les deux sur la bandelette de Maissiat, appelée tractus ilio- tibial. Cette bandelette ou tractus descend tout le long de la cuisse, sur sa face latérale (telle la couture du pantalon) et se termine sur la partie toute supérieure de la jambe, sur le tibia (tubercule de Gerdy).

De ce fait, cet ensemble joue également un rôle dans la stabilisation du genou notamment quand il est fléchi. C’est un élément qui est capital.

 

 

La pathologie

Le syndrome du fascia lata ou syndrome de la bandelette ilio tibiale ou syndrome de l’essuie-glace est du à une friction du tractus ilio tibial (tendon du fascia lata) sur l’os (la tubérosité du condyle latéral du fémur / ou CFE = condyle fémoral externe ), par flexions et extensions répétées du genou. C’est la répétition des mouvements qui est la cause de la douleur.
schema cuisseIl s’agit d’une douleur sur la face latérale (externe) du genou. Bien évidemment, beaucoup d’autres diagnostics doivent être éliminés face avec une douleur externe du genou, chez le sportif. Mais la particularité du syndrome du fascia lata est l’apparition de la douleur spécifiquement dans la course à pied. C’est essentiellement la course à pied qui est la cause de ce syndrome (le cyclisme, régulièrement cité, n’entraîne que très rarement cette pathologie).

Les douleurs sont généralement très reproductibles c’est-à-dire qu’il s’agit de la même sensation douloureuse, pour le même temps de course à pied. Après l’arrêt de la course à pied, la douleur cesse ou peut persister quelques heures, dans la vie quotidienne, notamment dans les escaliers.

Le syndrome peut parfois être bilatéral

Il s’agit d’une douleur au niveau de la portion terminale du tendon  du fascia lata mais il ne s’agit pas d’une réelle tendinopathie. En fait, le tendon est totalement sain. Il s’agit uniquement d’une irritation du tendon, sur le condyle externe du genou, par mouvements répétés. Il s’agit donc d’un conflit tendon – os. 

 

L’examen clinique s’attache surtout à éliminer toutes les autres causes de douleur externe  (latérale) du genou. Malgré tout, l’histoire de la douleur (uniquement à la course et pas au football, par exemple ) et surtout sa reproduction lors de la flexion-extension, en charge, du genou entre 20 et 30°,  suffisent souvent à confirmer le diagnostic. Bien évidemment, la liberté de la hanche et du genou est recherchée, l’axe des membres inférieurs (recherche genu varum) n’est pas oublié.

 

Pourquoi ?

Certes,  la course à pied est quasiment l’unique responsable de ce syndrome mais son apparition est souvent très fantasque.

La morphologie d’un sportif change-t-elle du jour au lendemain ?

Sa technique de course change-t-elle brutalement ? …

Comme toujours, il faut rester humble  car aucune étude scientifique ne donne les réponses. 

Il existe, certes, des facteurs de risque qui sont bien repérés, citons :

Les facteurs intrinsèques:

le genu varum, le relief osseux, les axes de l'unité fonctionelle inférieure etc..

Les facteurs extrinsèques :

la raideur du fascia lata, dysharmonie, le sol de l'activité etc..

 

On constate que l’ensemble de ces facteurs de risque (intrinsèques + extrinsèques) ne peut expliquer le début de la maladie. D’ailleurs, il ne s’agit que de facteurs de risque (donc d’hypothèses) et non de causes scientifiquement prouvées.

 

Bien évidemment, l’apparition des douleurs impose de reconsidérer certains éléments techniques comme les chaussures, l'inflamation locale etc..

 

Quand on a tout essayé, que faut il faut il faire ?

Il faut alors revenir aux fondamentaux de la biomécanique.  La douleur est due à un conflit entre un tendon et un os. Mais il ne s’agit pas  vraiment d’un problème de statique ; il s’agit d’un problème dynamique. Il faut donc toujours raisonner en dynamique et pas en statique. 

 

N.B:

 

Il existe plusieurs autres pathologies à l'origine des douleurs aux genoux.

  • Le syndrome fémoro rotulien : Ce syndrôme apparait chez les coureurs de fond ou les personnes pratiquant régulièrement des flexions du genou. Il est caractérisé par une douleur autour de la rotule à l'avant du genou.
  • La bursite du genou : Une inflammation d'une bourse séreuse, qui sert normalement à réduire les frottements entre les os et les tendons. Elle se traduit par un gonflement à l'avant du genou entre la peau et la rotule. La bursite n'est en général pas douloureuse. Elle est liée à un travail trop appuyé sur les appuis des genoux. La douleur peut devenir chronique si elle n'est pas traitée
  • L'entorse du genoux : un étirement du ligament généralement causé par un geste brusque. L'entorse est douloureuse et s'accompagne généralement d'un gonflement ou d'un odème. Un ostéopathe intervient une fois que l'oedème a disparu et peut vous aider à limiter les chances de récidives.
  • Les tendinites du genoux. Un étirement du tendon qui relie les muscles aux os. L'ostéopathe peut intervenir dans le cas des tendinites. 
  • L'arthrose : usure des articulations. Les cartilages du genou sont abîmés et provoquent des douleurs. L'athrose est généralement liée au vieillissement. Il y a ainsi peut de chances que vous souffriez d'arthrose si vous avez moins de 30 ans. Même si l'ostéoapthe ne peut resorber l'arthrose, il peut vous aider à soulager la douleur. 

 

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